Août 2013 Hamburg - Au loin le plus beau quai de Hamburg (il ne faut pas s'amuser à me contredire… ) et tout au fond l'immeuble en construction de la philharmonie, en passe de devenir le symbole de la ville. Mais attendons un peu, Rem Koolhaas n'a pas dit son dernier mot avec son gigantesque donuts (futur musée des technologies nouvelles) posé sur tranche. Ce qui risque de sauver Hamburg du ridicule, c'est que la Philarmonie est en train de pomper tout les crédits de la ville pour un bon moment et le donuts reste en stand by.

Si non, quelques autres images du Landungsbrüchen, le plus beau quai de Hamburg je me répète, vue à une autre époque. En cherchant bien je pense que je devrais pouvoir en sortir d'autres, prisent il y a encore plus longtemps… mais je ne voudrais pas abuser.

Août 2013 Hamburg Stadtpark

Août 2013 Hamburg - Maria Louïsen strasse

Août 2013 Hamburg

Août 2013 Hamburg - Les français me feront toujours rigoler avec leur pratique du vélo en ville…

Au loin, un Richard Serra combat vaillamment dans le paysage pour essayer d'exister.

Août 2013 Hamburg

Hamburg - Août 2013

A Hamburg, à quelque endroit où l'on se trouve, il y a toujours une grue dans le champ visuel… mais aussi à Hamburg où que l'on soit il y a toujours un arbre, ou un park, ou des jardins, ou des jeux pour les enfants et parfois tout à la fois.

J'ai fait le test pendant une journée, j'en ai, presque, oublié de chercher LA pâtisserie où on allait pouvoir s'arrêter pour faire "café trinken" à cinq heure, et bien c'est vrais, où que l'on regarde on voit du vert, parfois même des "grünen" mais ça c'est plus rare.

PS : Je me demande comment les architectes Herzog et De Meron arrivent à justifier un dépassement de trois fois le budget initial (qui n'est déjà pas une pécadille) de la Philharmonie sans se faire jeter du chantier. Ce doit être une question de charisme.

Dans notre série les cinémas font de la résistance, aujourd'hui le KINO PASSAGE à Hamburg.

Rénové absolument à l'identique, syndrome LOUXOR. C'est mignon tout plein…

Mais ne nous y trompons pas c'est l'arbre qui cache la forêt que l'on détruit. Les autochtones nous signalent bon nombre de petit cinémas de quartier qui finissent en supérette Aldi.

Dans notre quartier, en bordure Ouest du Stadtpark, où l'on trouve une superbe piscine en plein air, nous en avons trouvé un, rescapé de le folie consumériste lowcost, qui a décidé de ne pas se laisser faire : MAGAZIN propose des documentaires, des films pour les enfants l'après midi et le soir le film en l'occurrence un Almodovar, que même par militantisme nous ne sommes pas allés voir. Il y a des limites à tout quand même.

Il n'y avait pas que les cols roulés, chers à Patrick Flandrin.

Il y avait aussi Joe Dassin, ses chemises à jabots et ses colts rouillés (désolé celle là je ne pouvait pas la laisser passer…) en tournée à Saint-Gaudens et en première partie de Sylvie Vartan (en jolie collant moulant à paillettes)

Je ne peux pas laisser Patrick Flandrin seul avec sa série "désarmement des toboggans". Il failait contrebalancer cette série où le sérialcinékiller cours toujours comme chez Alain Poisson ici.

Attachez vos ceintures décollage imminent.

Saint-Gaudens est une petite commune de 12000 hab. ou presque…

Dans les années 50 elle comptait 3 cinémas : Les Variétés, Le Rex et le Régent.

Le Rex a fermé en 65, j'y ai vu mon premier film, "Davy Crocket". Je venais de recevoir la panoplie complète à Noel, avec la toque et son odeur de renard que je n'oublierai jamais, plus un couteau en plastique à lame rétractable dont j'étais encore plus fier.

J'y ai vu aussi "Pickpocket" de Bresson. J'aimerai bien croire, et faire croire, que c'est ce film qui m'a fait aimer le cinéma. Mais l'honnêteté me force à dire que j'étais plutôt en pleine lecture des aventures d'Arséne Lupin et donc un film avec des pickpockets ne pouvait qu'être intéressant. J'en ai un très bon souvenir, je le revois de temps en temps avec le même bonheur, pour le mêmes raisons et pour d'autres encore.

Les Variètés ont résisté plus longtemps. Je me souviens que le propriétaire, un homme charmant, avait programmé "Les sentiers de la gloire" sans en connaître le pitch (Aaah, le pitch, je l'adore celui là…). Le public local fut surpris. Il avait aussi présenté "Thé servant" de Joseph Losey.

J'y ai quand même quelques madeleines savoureuses "Pardaillan", "Le miracle des loups", "Mon oncle" et aussi "Les aventuriers". Bref celui là à fermé dans les années 80. Il a été remplacé par un théâtre. Moindre mal.

Reste le Régent. Une salle avec estrade pour spectacle de fin d'année et projection pour les écoles, sans oublier le rideau aux publicités fluorescentes.

En 84 il est modernisé et transformé en complexe (n'ayons pas peur des superlatifs ) avec 3 salles et une programmation qui navigue entre deux eaux.

A suivre…

Mai 2013 . Chapelle Saint-Jacques Centre d'Art Contemporains.

Untitled before Christ

Mai 2013 Saint-Gaudens