Septembre 2015 - Arles.
J'ai toujours eu un complexe d'infériorité vis à vis du fameux et pratiquement incontournable "instant décisif".
Mais en regardant cette image je me dis que, bon sang mais c'est bien sur ! Finalement je faisais la même chose sans m'en apercevoir.
Car, l'instant décisif c'est quoi en fait. C'est avoir la chance de repérer une scène pittoresque ou tout est bien ordonné, lumière, figurants, premier plan, arrière plan… bref le moment ou l'alignement des planètes (expression en train de devenir très tendance en ce moment) est au poil (moins tendance) pour appuyer sur le bouton.
Qu'ai je fait dans cette scène qui se passe dans la cour intérieure de la fondation Van Gogh à Arles, en fin d'été, pendant le festival de photos.
J'ai attendu que les planètes soit alignées, soit que la lumière soit bonne, elle l'était, manquait quelques nuages dans le ciel, mais bon, que les touristes de toutes nationalités aient fini de se (et se faire) photographier devant le jardin, qui n'a rien perdu de son éclat mais quand même un peu de son charme, que les instituteurs (j'ai toujours une difficulté avec la nouvelle appellation maitre des écoles…) regroupent leurs classes découvertes éparpillées dans tous les coins de la cours, et quand tout est en place, appuyer, enfin, sur le bouton. Et là je peux dire que l'instant décisif il faut se le gagner.
J'ai souvent appliqué cette méthode dans mes images. Je ne parlerai ni du bord noir, ni du choix du noir et blanc.
Saint-Gaudens, décembre 2014.
Cela faisait longtemps que les pellicules s'accumulaient. J'ai tout développé en bloc.
Cela me permet de constater que rien n'a changé à Saint-Gaudens. J'aurai pu faire cette photo cette année au jour prés avec la même lumière. Non non rien n'a changé… Je me demande si tout ceci est bien raisonnable.
Janvier 2016 - Bonne Année à tous et toutes.
Dans le cadre des bonnes résolutions la première et la seule c'est d'apprendre et surtout de pouvoir parler le japonais.
Oui je persiste, j'insiste, je persévère, je sue toutes les larmes de mon corps, surtout avec la grammaire, en fait j'apprends deux langues le japonais et la grammaire. J'ai toujours été meilleur en dessin.
Et ça se prononce : kuwagatamushi ; mushi pour l'insecte, gâta pour la forme et kuwa pour l'outil avec une grande lame et un angle acéré. Et hop, en voilà des kanjis faciles à retenir.
Facile à placer dans une conversation.