En allant voir Sarkis au Centre Pompidou, je tombe par hasard sur l'installation de Joseph Beuys : PLIGHT.
J'aime bien Beuys, j'entre.
L'entrée est basse, on se courbe comme pour rentrer dans les pavillons de thé japonais, et puis l'odeur douceâtre du feutre, la lumière douce, on est tout de suite saisi par le calme.
Le temps ralenti, on regarde, on ce retourne.
Le deuxième espace intrique, mais curieusement je n'ai pas envie d'aller voir, de toute façon c'est impossible une barrière en verre maintient le regardeur à distance, j'imagine ce que l'on peut jouer sur ce piano.
Les gens rentrent mais ne restent pas.
Je n'ai plus qu'une photo dans l'appareil, je la fais, mais j'ai envi de rester plus longtemps, je dessine et comme d'habitude, je constate, une fois de plus, que c'est la meilleure façon de comprendre ce que l'on regarde.
Je sors de Beuys, je ne rentrerai pas une deuxième fois, je ne veux même pas savoir pourquoi Sarkis présente une série de kimono énormes en feutres colorés (?) hommage à Beuys ?, ne pas chercher à savoir et sortir.